Un atout de réindustrialisation
En s’implantant dans les territoires proches de la matière première, les professionnels de la chimie du végétal participent à la réindustrialisation locale. Ils créent ainsi de l’emploi en milieu rural et participent au dynamisme des territoires.
Avec la chimie du végétal, les modèles industriels sont en pleine mutation. La recherche d’une utilisation optimale des ressources végétales, dans un système intégré, a conduit à la création de bioraffineries. Cet outil industriel isole, traite et valorise, sur un même site, toutes les composantes de la plante que ce soit à des fins alimentaires, de produits ou matériaux, ou de production d’énergie.A l’image d’une raffinerie pétrolière, il s’agit d’une unité de transformation d’une matière première végétale en un ensemble de produits alimentaires (alimentation humaine et animale) et non alimentaires (chimie, énergie).
La bioraffinerie est donc une unité qui valorise la matière première végétale dans sa globalité pour répondre à des besoins industriels variés. L’ensemble de la plante est utilisé dans des applications alimentaires ou industrielles, y compris les éventuels coproduits (résidus) qui servent à assurer la consommation énergétique du site.
Le concept de bioraffinerie répond ainsi à un double impératif économique et environnemental en apportant des leviers de réindustrialisation et de décarbonation.
Les bioraffineries sont autant de moteurs économiques en matière de ressources et de technologies. L’Europe compte 648 bioraffineries.